鹿島美術研究 年報第31号別冊(2014)
171/620

― 161 ―(l.23-)Nous n’avions pas encore essayé de marcherLorsque je reconnus que sur blanc rocher Etaient des bas-reliefs d’une beauté complète ; L’art était si parfait que le Grec Polyclète De sa puissante main n’en eût pas faite autant. L’ange qui descendit autrefois apportant La nouvelle de paix si long-temps désirée, Et rouvrit le chemin de la ville sacrée, Y paraissait vivant ; et bien qu’il fût gravé ; On aurait pu jurer qu’il s’écriait : Ave ! Comme au temps où le soir il salua Marie, Qui reprit humblement d’une voix attendrie : Ecce ancilla Dei ! Bientôt venant à moi, Virgile dit tout bas : « Regarde et hâte-toi ! »Je vis un peu plus loin une seconde histoire Sculptée en marbre blanc dans ce saint Purgatoire ; Et pour mieux contempler je couris à ce lieu. De grands boeufs attelés traînaient l’arche de Dieu ; 下線⑴ Et le peuple chantait ! étonnante merveille ! Oui ! me disaient mes yeux ; ... non ! disait mon oreille. L’encens fumait ! Alors la vue et l’odorat Se livraient à leur tour un semblable combat. Là, plus et moins qu’un roi, David, humble psalmiste, Devant l’arche dansait, et d’un air froid et triste, Michol le regardait du haut d’un grand palais. Et moi, pour voir encor d’autres tableaux, j’allais, Et devant mes regards se déroula la gloireDe l’empereur romain pour lequel saint Grégoire Remporta dans le ciel un triomphe si beau ; C’est Trajan. Par l’effet du célèste ciseau Une veuve était là, de douleur insensée, S’efforçant d’arrêter sa marche commencée :Autour de l’empereur s’agitaient des drapeaux, Et la terre tremblait sous les pieds des chevaux. Au milieu de ce bruit la veuve semblait dire :« César, viens au secours de mon cruel martyre ; Venge, venge mon fils qu’ils ont assassiné. » Et lui semblait répondre, et comme importuné :« Attends que je revienne ! » Et du fond de son âme :« Si tu ne reviens pas ! » s’écriait cette femme. Trajan disait alors : « Celui qui règneraAprès moi dans l’empire un jour te vengera. »Et la veuve : « Pourquoi la justice d’un autre, Maître, lorsqu’à genoux je demande la vôtre ?... »Et l’empereur enfin disait : « Console-toi, Il faut que j’obéisse à cette sainte loi ; Je ferai mon devoir avant que je ne sorte, La justice le veut, et la pitié l’emporte. Celui dont l’oeil jamais n’a rien vu de nouveaucomposa cette scène et ce vivant tableau ; Chose étrange, et là-bas sur la terre inconnue ! 〔資料〕ダンテ『神曲』煉獄篇10歌 アントニ・デシャン訳(1829年出版) 部分対訳La Divine Comédie de Dante Alighieri, trans. Antoni Deschamps, Paris, Charles Gosselin, 1829, PP.189-192. 私たちがその上でまだ動かずにいたとき、白い岩石の上に完全なる美しさの浅浮彫があるのに気付いた。その技は完璧で、ギリシャ人ポリュクレイトスのその力強い手を以てしても同様には出来なかったろう。天使がかつて地上へ下りて、長い間切望されてきた平和の報せを伝え聖なる町への道を開いた様子が生きているようにあらわれていた。刻まれた姿なのに彼が「幸あれ」と声高に言っているのだと請け合うことが出来そうだった。彼がマリアをたたえ、マリアは柔らかな声でへりくだって我は主の端女なりと答えたあの夜のように。ほどなくしてウェルギリウスが私のところへきてやさしく「観なさい、そして急ぎなさい」という。少し先に二つ目の物語がこの聖なる煉獄の白い大理石に刻まれているのが見えた。もっとよく見ようと私はそこへ駆け寄った。車につないだ大きな牛が神の櫃を牽いていた。そして人々が歌っていた!驚くべき不思議である!そうだ、と私の目はいい、違う、と私の耳は言った。香が煙っていた!そして視覚と嗅覚がまた同じように言い合いに専心した。そこに、王者以上とも以下とも見える慎み深い詩編作者のダヴィデが櫃の前でさめた哀しげな様子で踊っていた。宮殿の上からミカルが彼を見下ろしていた。それから私はさらに他のタブローを観にいくと、私の目の前に聖グレゴリウスが見事な勝利を天よりもたらしたローマの皇帝の栄光が語られた。それはトラヤヌス帝であった。天上の鑿の効果により、悲しみに暮れた一人の寡婦がそこにいて皇帝が歩み始めたのを止めようとしていた。皇帝の周囲では旗がはためき、馬たちの下で地面はうなりを上げていた。その喧噪の中でこの寡婦は言っているようだった。「陛下、私の惨い苦しみを救ってください。殺された息子の讐を討ってくださいませ。」すると、気に障ったように皇帝は答えているようだった。「私が戻るのを待つがいい」これに、女は魂の底から叫んだ。「あなたがお戻りにならないなら」そのとき皇帝は言った「私に続いてこの帝国を治める者がいつかお前のために復讐するだろう」すると寡婦は、「なぜ私がこうしてひざまずいて頼んでいるのはあなたの正義ですのに、皇帝よ、なぜ他の人がそれをするというのです?」すると、ついに皇帝は言った。「安心するがいい。この聖なる掟には私は従わねばならぬ。出発の前に義務を果たそう。正義がそれを欲し、哀れみがそれを駆り立てる」その眼には新しいものはないという方が、この場面と生きているかのようなタブローを作ったのだが現世では見たことのない風変わりなものである。(報告者訳)                    リヴレの引用部分

元のページ  ../index.html#171

このブックを見る